Cabine de peinure

La poussière !
Pour les finitions de la prame l'atelier n'est pas particulièrement propre, et les voisins passent à toute vitesse dans l'allée en terre battue.
Difficile dans ces conditions, de se contenter d'un balayage mouillé la veille et d'une peinture au calme tôt le matin.
Une cabine "professionnelle" s'impose.

La tonnelle
Pour quelques dizaines d'euros on trouve sur le Net des serres de jardin en tubes et bâche transparente.
Le modèle choisi fait 4,50x2 m sur 2m de haut, et permet d'abriter la prame avec de l'espace pour tourner autour.
La structure se monte facilement seul, et ne gêne pas (trop) le travail sur le bateau.
Elle restera en place pour les travaux entre les différentes couches de vernis et de peinture.
La mise en place de la bâche est toute une affaire, mais on y arrive !
Elle est taillée très juste, mais après quelques ajustements, elle s'adapte parfaitement, avec un petit supplément en bas, très utile pour l'étanchéité.
Le résultat est sympa, c'est réconfortant de voir le bateau dans son bocal, à l'abri des nuages de poussière intérieure ou extérieure.

Le sol
Le sol en ciment est difficile à nettoyer, il est recouvert d'un plastique pour travaux de peinture après mise à l'abri du bateau.
Pour l'étanchéité le tapis de sol est roulé en boudin avec le bas de la bâche et scotché.

Filtration
Une fois la cabine hermétique, il convient d'en aspirer la poussière pour éviter qu'elle ne se dépose sur l'ouvrage, tout en admettant de l'air propre.
La survie du peintre dépend également de ce renouvellement d'air !
Une petite recherche sur le Net permet de trouver un matériau de filtration pour cabine de peinture.
Nous travaillerons aux mêmes normes que le carrossier du coin^^!
Les deux fenêtres d'extrémités sont garnies de filtre, les autres sont soigneusement étanchées au scotch
L'aspirateur à copeaux - déjà mis en œuvre dans la soufflerie aérodynamique - aspire l'air à l'extrémité de la cabine proche de la porte.
Ainsi les poussières introduites lors de l'entrée du peintre n'iront pas jusqu'à l'ouvrage.
La propreté du "sol" permet de travailler sur deux étages : dérive et avirons sont peints sous le bateau.
En raison de la dépression dans la cabine, le tapis de sol se gonfle, témoignant de l'étanchéité de l'ensemble.
